Frank Vandenbroucke quitte la politique

Frank Vandenbroucke est âgé de 55 ans, il  renoncera à ses indemnités de sortie et démissionnera également de son poste de conseiller communal à Scherpenheuvel-Zichem, il reste toutefois à la disposition de son parti.

Vandenbroucke veut prendre du temps et se consacrer à 100% à plusieurs projets de recherche scientifique dans le domaine de la politique sociale et de l’emploi dans lesquels il est impliqué à côté de ses fonctions d’enseignant.

Il a décidé de quitter le Sénat maintenant pour pouvoir assumer à fond de nouvelles responsabilités, il estime ne pas pouvoir assumer les deux fonctions en même temps.
 

Frank Vandenbroucke a présidé le parti socialiste flamand de 1989 à 1994 et a été plusieurs fois ministre, dans le gouvernement fédéral où il avait notamment obtenu le portefeuille des Affaires étrangères, et le gouvernement flamand.

Frank Vandenbroucke est né à Louvain en 1955 et a fait des études à l'université de Louvain et à celle de Cambridge.
Député de 1985 à 1996, il a présidé le SP de 1989 à 1994, année où il a succédé à Willy Claes comme ministre des Affaires étrangères.
En 1995, il doit démissionner de ce poste, emporté bien malgré lui par la tourmente du scandale Agusta-Dassault. Quand il a repris la présidence des socialistes flamands il a découvert dans un coffre de l'argent venant de pote de vin payé par l'avionneur. Il est entré dans l'histoire de cette affaire pour avoir voulu "brûler cet argent" - un montant de 52 millions de francs
En 1996 il démissionne de son siège de député pour étudier à Oxford pendant trois ans.
Il revient aux affaires en 1999. Dans le gouvernement arc-en-ciel de Guy Verhofstadt il prend le portefeuille des Affaires sociales et ensuite celui de l'Emploi. Dans ce dernier poste, il entre régulièrement en conflit avec Laurette Onkelinx (PS) notamment dans le dossier du contrôle des chômeurs et des chèques-services. Comme ministre des Affaires sociales, il est souvent entré en conflit avec les associations de médecins mais a réussi un assainissement des finances de l'assurance-maladie.
En 2004, il entre dans le gouvernement flamand comme ministre de l'Emploi et de l'Enseignement. Il a notamment imposé d'importantes réformes à l'enseignement flamand qui n'ont pas toujours été bien accueillies. En 2009, à la surprise générale, il n'est plus retenu par la présidente du sp.a, Caroline Gennez, pour faire parti de la nouvelle équipe de Kris Peeters.
En 2010, il a été élu sénateur alors qu'il poussait la liste sp.a.