Un deuxième cas de tuberculose à la STIB

Un deuxième cas de tuberculose a été diagnostiqué à la STIB, a annoncé la Société des Transports Intercommunaux de Bruxelles mercredi dans un communiqué de presse. Il s'agit d'un chauffeur de bus. Il n'y a cependant pas de raison de paniquer, insistent la STIB et le Fonds des Affections Respiratoires en Belgique (FARES).

Un premier cas de tuberculose, concernant un conducteur de métro, avait déjà été annoncé mardi par la STIB. La société de transports met en oeuvre "toutes les mesures préventives possibles, en collaboration avec les organismes compétents", indique-t-elle dans son communiqué de presse. "Comme cela a été fait pour le conducteur de métro, un large dépistage sera organisé parmi les collègues du chauffeur de bus."

"Ces deux cas n'ont rien d'exceptionnel au sein d'une population de 7.000 travailleurs. Les cas diagnostiqués à la STIB ne sont donc statistiquement pas significatifs par rapport aux valeurs régionales", indique le FARES.

Le risque de transmission est d'ailleurs minime, rassure Martine Spitaels, responsable du Fonds. "Il faut un contact répété de plusieurs heures avec une personne atteinte pour risquer de contracter la maladie."

Le chauffeur de bus contaminé est actuellement soigné à l'hôpital.

Environ 370 cas par an à Bruxelles

Environ 1.115 cas de tuberculose sont diagnostiqués chaque année en Belgique, dont un peu plus de 370 à Bruxelles, selon les statistiques du Fonds des Affections Respiratoires (FARES). La tuberculose frapperait surtout les grandes villes, à cause notamment de la concentration de la pauvreté. "C'est une maladie multifactorielle", confirme Martine Spitaels.

La tuberculose est une maladie infectieuse et se transmet par voie aérienne, via des contacts longs et réguliers avec une personne contaminée. Les symptômes de la tuberculose pulmonaire, la plus fréquente, sont plutôt banals: toux, fièvre ou fatigue, parfois accompagnées d'une perte de poids. Le traitement, à base d'antibiotiques, s'étale généralement sur six mois et se révèle efficace dans "quasiment 100% des cas", selon la responsable du FARES. "Mais en général, après une quinzaine de jours, la personne n'est plus contaminante."

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