L’hébergement non-commercial pas visé par le décret flamand

Après les nombreuses réactions vendredi suite à l’annonce de l’obligation pour les personnes qui hébergent des touristes de se faire connaître auprès du service régional, le cabinet du ministre du Tourisme Geert Bourgeois (N-VA) a réagi vendredi soir. Celui-ci a laissé entendre que le couchsurfing n’était pas visé par le décret flamand sur l’hébergement touristique lorsqu’il s’agissait d’une activité non-commerciale.

Vendredi un article de Gazet van Antwerpen révélait qu'il était obligatoire de s'inscrire en Flandre auprès des aurtorités touristiques et de respecter un certain nombre de normes (signalisation d'évacuation, extincteur, etc.) lorsque l'on met une chambre à disposition de touristes via certains sites internet. Les loueurs recevront une lettre, ainsi qu'un délai pour se mettre en règle, sous peine de se voir infliger une amende.

Le ministre flamand en charge du Tourisme souligne que la discussion porte sur l’application d’un décret qui a été adopté à l’unanimité par le Parlement flamand à la fin de la précédente législature. "Il s’agit de l’application d’un décret relatif sur l’offre de services touristiques qui est en vigueur depuis la fin de la précédente législature et a été approuvé à l’unanimité au Parlement flamand, donc également par le parti de Madame Lieten (SP.A)", explique Geert Bourgeois dans un communiqué.

A l’époque le couchsurfing ne s’était pas encore développé mais selon le ministre Geert Bourgeois cette activité n’est pas visée par le décret, du moins s’il ne s’agit pas d’une activité rémunérée.

Le ministre souligne encore que le décret flamand sur l’hébergement ne s’applique qu’aux hébergements proposés sur le marché du tourisme.

 

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