Une trentaine d’entreprises soutiennent Tomorrowland

Le festival flamand de musique électronique créé en 2003 est menacé d’interdiction à la suite d’une procédure en référé introduite par des riverains du domaine de Boom, qui se plaignent des nuisances occasionnées par l’événement. Mais 33 petites et grandes entreprises belges et étrangères lui ont apporté leur soutien.

La compagnie aérienne Brussels Airlines est l'une des 33 entreprises, belges et étrangères, qui ont apporté leur soutien au festival Tomorrowland dans le cadre de la procédure en référé qu’une dizaine de riverains du domaine de Boom (province anversoise) ont introduite. Ils espèrent que la justice interdise au festival de musique électronique de s'y installer pour deux week-ends à l'occasion de sa dixième édition, indiquent les quotidiens Het Laatste Nieuws et Het Nieuwsblad.

La procédure sera examinée jeudi par la justice anversoise. Les 33 entreprises ont introduit ensemble une pétition. Le juge peut l’ignorer ou tenir compte des arguments.

Brussels Airlines justifie son soutien au festival flamand - qui possède depuis 2013 une édition aux Etats-Unis, baptisée TomorrowWorld - par le fait qu'elle transporte des milliers de personnes venant du monde entier pour assister au festival, notamment via des vols charters spéciaux. Il s’agit d’environ 20.000 billets d'avion.

D'autres parties se sont également manifestées: de Stageco, une entreprise spécialisée dans l'élaboration de scènes et de structures, à l'artiste Arne Quize, en passant par différents entrepreneurs locaux et des associations sportives. "Si le festival n'a pas lieu, ce sera un coup très dur sur le plan économique, avec, dans de nombreux cas, des licenciements et même des faillites à la clé", prévient le bureau d'avocat qui défend les 33 entreprises.

La venue de 180.000 festivaliers pendant l'édition 2013 de Tomorrowland aurait rapporté 70,6 millions d'euros à l'économie flamande.

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