Un plan d’économies pour les chemins de fer

L’unique actionnaire de la Société nationale des chemins de fer belges, la SNCB Holding, s’est fixé comme objectif d’économiser 286 millions d’euros pour parvenir à stabiliser sa dette en 2012. Les restrictions devraient se faire, du moins dans un premier temps, sur les services et ne devraient pas entraîner de suppression de trains de voyageurs.

La SNCB devrait clôturer cette année 2010 avec un déficit de 270 millions d’euros. Ces derniers jours, les médias avaient donc spéculé sur le fait que le conseil d’administration de la Société des chemins de fer belges effectuerait des réductions importantes dans l’offre aux voyageurs, afin d’endiguer son déficit.

La SNCB Holding a cependant annoncé que le trafic des trains de voyageurs devrait rester intouché par les mesures d’économies. Aucun train ne devrait ainsi être supprimé dans un avenir proche. Les passagers remarqueront donc peu des restrictions.

Les économies devraient par contre être réalisées au sein de la SNCB Logistics, la section du transport de marchandises (ancienne B-Cargo, photo) qui réalise des pertes importantes. Ces mesures devraient néanmoins créer des tensions, la direction et les syndicats n’étant pas encore parvenus à se mettre entièrement d’accord sur le statut de certains membres du personnel au sein de ce service.

La direction de la SNCB souhaite ramener le déficit du groupe à 48 millions d’euros d’ici 2012. Pour le plus long terme, c’est-à-dire jusqu’en 2016, il n’a encore rien été décidé. Ce flou est dû au fait que la situation du marché est actuellement difficile à évaluer et que la Belgique doit élire un nouveau gouvernement fédéral.

Le syndicat socialiste a déjà indiqué qu’il réagissait de façon mitigée au plan d’économie de la SNCB Holding.

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